Promotion des langues officielles : la Commission Musonge au front

Le 18 mars dernier, la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm) bouclait une tournée de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre de la politique nationale de promotion des langues officielles. Lancée quatre jours plus tôt, cette opération avait permis au vice-président, aux membres et au secrétaire général de l’institution, répartis dans la capitale. Parmi ceux-ci, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) ; la Société de presse et d’éditions du Cameroun (Sopecam), ...Ils avaient également parcouru quelques sociétés du secteur privé installées dans la même ville. Ceci, à l’effet de sensibiliser et de vulgariser sur le plein usage du français et de l’anglais. Cette campagne n’est pas sans rappeler les précédentes.
Depuis 2017, et davantage depuis la promulgation de la loi portant promotion des langues officielles au Cameroun en 2019, la Commission est régulièrement descendue sur le terrain pour les mêmes causes. Ainsi, aux mois de juin, d’octobre et de novembre 2021, des responsables de cette instance ont parcouru plusieurs régions du pays. Ils s’étaient ainsi rendus dans une vingtaine d’organisations patronales et syndicales. En 2020, des responsables de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme étaient passés, du 24 au 28 août dans 38 ministères, puis en novembre de la même année, dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord. 
Au cours de ces multiples descentes, les membres de la Commission ont eu, à travers une foule de documents mis à leur disposition par les responsables des différentes structures visitées, la possibilité d’évalue...