Banque des Etats de l’Afrique centrale : un concours de recrutement qui divise

Les autorités de cet institut d’émission sont opposés au sujet du processus de sélection des agents supérieurs.

La lettre-circulaire du gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) portant admissibilité aux épreuves orales et aux tests psychotechniques relatifs au concours de recrutement des agents d’encadrement supérieur de cette Banque, publiée sur son site web le 29 juillet dernier, devait être l’avant dernière étape d’une procédure lancée en décembre 2021. Mais que, le 1er août dernier, deux mois après le déroulement des épreuves dans les six pays de la Cemac et à Paris, le président du Comité ministériel de l’Union monétaire d’Afrique centrale (Umac), par ailleurs président du Conseil d’administration de la Beac, Hervé Ndoba, fait observer dans une correspondance que « la publication des premiers résultats de ce concours fait apparaître des situations et exemples dont il est certain, pour le moins, qu’ils portent indubitablement et gravement préjudice à l’image de la Banque ». En qualité de président de deux des structures constituant les organes décisionnels de la Beac, Hervé Ndoba instruit au gouverneur de la Beac de « surseoir, de manière immédiate, à ce processus de recrutement ». Il ajoute que le gouverneur doit convoquer des sessions extraordinaires de ces deux instances pour une évaluation approfondie. 
En retour, le gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli, répond dans une lettre le lendemain, que « le processus de recrutement en cours est conduit et organisé de bout en bout par un cabinet international de grande réputation et choisi par voie d’appel d’offres international, qui bénéficie pour cela de l’appui d’une commission ad hoc mise en place au sein de la Banque. » Ensuite, il regrette que les réticences du président sur les irrégularités n’aient été soutenues d’aucune illustration concrète qui lui aurait permis d’apporter des explications appropriées. Enfin, Abbas Mahamat Tolli indique qu’au vu des principes qui régissent les relations entre le gouvernement de la Banque et ses organes décisionnels, « aucun organe ne saurait s’immiscer dans les attributions du gouvernement de la Beac exercées en toute transparence et dans l’intérêt supérieur de l’Institution, sans causer d’entorse aux principes de subsidiarité et de gouvernance sus-évoqués,...

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