Médicaments traditionnels améliorés : une industrie en objectif

Depuis hier 16 août 2022 et jusqu’à demain 18, Douala accueille un atelier de renforcement des capacités en médecine traditionnelle sur la fabrication des médicaments traditionnels améliorés et l’administration des soins de santé primaires et appropriés. Cette session, deuxième du genre après Yaoundé, est organisée par l’Institut de recherches médicales et d’études des plantes médicinales (IMPM) et se tient dans les locaux de son ministère de tutelle dans la cité économique, le Centre régional de la Recherche scientifique et de l’Innovation pour le Littoral (CRRI-LT). Selon le Dr Gabriel Agbor, chef du Centre de recherches en plantes médicinales et en médecine traditionnelle (CRPMT), une structure de l’IMPM, cet atelier vise à préparer les tradi-praticiens de santé à être prêts à s’intégrer dans les programmes de l’Etat une fois que la loi de régularisation du système de santé, incluant la médecine traditionnelle, sera promulguée. Une loi dont le processus, entamé il y a quelques années, devrait bientôt connaitre son aboutissement.
Pour atteindre cet objectif, les 80 participants venus de quatre régions (Littoral, Nord-Ouest, Ouest, Sud-Ouest), seront outillés à travers plusieurs modules sur les points pratiques de fabrication des médicaments traditionnels améliorés, leur efficacité et leur innocuité, le diagnostic clinique, l’assurance qualité des produits, l’hygiène et la sécurité sanitaire, la qualification et la validation, etc. Le projet de renforcement des capacités dans sa globalité a d’autres objectifs, entre autres la mise en place d’une plateforme de collaboration permanente à l’IMPM entre chercheurs et tradi-praticiens de santé en vue de poursuivre la certification des produits issus de la pharmacopée camerounaise ; la mise sur pied d’une base de données de tradi-praticiens catégorisés dans leurs domaines de ...