Commençons déjà par la discipline

Les bouchons aux les entrées de ville ne se racontent pas. Chacun a déjà eu à vivre cette expérience. Autant à Douala qu’à Yaoundé, le phénomène est persistant. De ce fait, voyager devient un moment redouté. Rentrer chez soi est reporté à des heures plus que tardives, question d’attendre que les voies se libèrent. Le phénomène est encore plus accentué parce que, de plus en plus, ces prolongements des villes reçoivent de nouveaux habitants. Les taximen qui ont le courage de s’y aventurer ne prennent que des clients qui « proposent ». Le phénomène serait probablement moins difficile à vivre si chacun faisait sa part. En d’autres termes, si les automobilistes respectaient le code de la route, ça circulerait avec plus de fluidité aux entrées des grandes villes. Sur une chaussée déjà relativement étroite, il est fréquent de voir deux, trois voire quatre files de voitures. La faute à un automobiliste souvent trop zélé et pressé qui crée une ligne de plus, vite suivi par d’autres. Et voilà qu’on n’avance plus. Il faut prier pour que les conducteurs des engins à deux roues ne s’en mêlent pas. 
C’est ce visage de l’incivisme qui est observé aux entrées de nos villes. Il y a les automobilistes, il y a aussi ces tenanciers de petits commerces qui ne se gênent pas pour installer leurs marchandises sur une partie de la chaussée. La mobilisation des forces de maintien de l’ordre même semble ne pas diluer cet incivisme ambiant des uns et des autres. Et tout ceci n’est pas sans effets sur l’activité économique. Si des hommes d’affaires reconnaissent avoir souvent manqué des rendez-vous du fait de ces engorgements, d’autres n’ont simplement pas pu livrer à temps des marchandises. Ce qui ne manque pas souvent d’entamer la relation entre les deux parties et par ricochet de déteindre sur l’attractivité des villes comme Douala et Yaoundé. L’Eta...

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