Yaoundé : des trafiquants d’ossements humains aux arrêts

Abdel Nsangou, 27 ans, est la tête pensante d’un réseau des trafiquants d’ossements humains interpellés par les éléments du Groupement de gendarmerie territoriale du Mfoundi, dans la nuit du vendredi à samedi dernier à Yaoundé. A l’en croire, ce sont les difficultés de la vie qui l’ont poussé à accepter les propositions d’une « maman » dans son quartier, vers Madagascar à Yaoundé. « C’est elle qui m’a mise en contact avec un vieil homme que je ne connais pas. Lequel détenait ces ossements d’un corps humain entier », a-t-il affirmé. « Elle m’a demandé de chercher un client et je vends, après ils vont me donner un pourcentage. Je n’avais jamais fait dans cette activité. Et du coup, j’étais obligé de me renseigner auprès de certains de mes amis pour m’aider à trouver un preneur. C’est dans cette lancée que je me suis fait prendre », a raconté Abdel Nsangou aux gendarmes. Ces ossements devaient être vendus à 1,5 million de F, selon le suspect. La gendarmerie est aux trousses de ses deux complices principaux, précisément « la fameuse maman de son quartier » et le vieil homme qui a déterré le corps. Trois démarcheurs sont quant à eux aux arrêts. Ils sont tous des jeunes hommes âgés de moins de 30 ans. Parmi eux, deux étudiants et un conducteur de mototaxi. 
« C’est sous renseignement filature que cette interpellation a été possible. Il s’agit de la profanation des tombeaux et des cadavres qui est une infraction à laquelle s’adonnent des personnes, notamment les jeunes en quête de la vie facile », a relev&...