Police municipale : Yaoundé prépare le terrain

Une rencontre pour poser les fondations de la mise en place de la police municipale. Après le décret du président de la République, Paul Biya, fixant les modalités d’exercice de ces équipes spéciales, Luc Messi Atangana, maire de la ville de Yaoundé, a rassemblé les principaux concernés, notamment toutes les parties prenantes à l’entretien du bon ordre urbain : les maires, sous-préfets, les éléments des forces du maintien de l’ordre. Y prenaient également part aux côtés du préfet du Mfoundi, les représentants du gouverneur et du ministre de la Décentralisation et du Développement local. 
Selon le Code général des collectivités territoriales décentralisées et le décret du 9 août dernier, aucune commune n’est dotée d’un service de police municipale. Il était ainsi question au cours de ces assises de permettre aux uns et autres, de bien assimiler les contours de sa mise en place. Car au sens du texte présidentiel, la police municipale est chargée d’assurer « le bon ordre, ainsi que la sûreté, la tranquillité, la sécurité et la salubrité publiques sur le territoire de la commune ou de la communauté urbaine ». Et les articles 7 à 10 du décret définissent clairement le processus de création. Il est ainsi dit à l’alinéa 1 de l’article 9 que « dans les agglomérations érigées en Communauté urbaine, le service de police municipale est assuré, soit par les agents de la Communauté urbaine, soit par ceux des Communes d'arrondissement. » Et l’alinéa 2 du même article dispose : « Dans les deux cas, les services concernés ne peuvent être crées sans une concertation préalable entre les organes exécutifs de la Communauté urbaine et des communes d'arrondissement, sanctionnée par une convention définie par voie réglementaire.»
Au regard de ce qui précède, le maire de la ville indique qu’il était de bon ton que toutes les parties se concertent. Car la Communauté urbaine couvre tout le département du Mfoundi tandis que les communes d’arrondissement ont des espaces bi...