Sécurisation des systèmes d’information : prévenir vaut mieux…

Du 16 au 20 août dernier à Kribi, l’Agence nationale des technologies de l’Information et de la Communication a formé les personnels des administrations publiques.

Le cyberespace n’est décidément pas un long fleuve tranquille. Des individus mal intentionnés profitent de la virtualité de cet espace et du sentiment d’anonymat qui y règne pour perpétrer des actes malveillants portant atteinte à la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des données et transactions. L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC), dans le cadre de ses activités d’audit et de veille, a détecté plus de 6500 faux comptes des hautes personnalités sur les réseaux sociaux. Elle a aussi constaté qu’il existait plus de 100 000 vulnérabilités dans le système d’information des administrations publiques et une trentaine de cyberattaques. L’ANTIC renseigne  alors qu’avec le développement des plateformes de réseaux sociaux, les activistes exploitent la vitesse de propagation des nouveaux canaux de communications et leur forte popularité pour diffuser des informations mensongères à des fins de calomnie ou d’incitation à la haine et à la révolte. Il est temps pour l’agence d’éradiquer le fléau d’où, un séminaire de formation pratique sur la sécurisation des systèmes d’informations.
Du 16 au 20 août 2022, des ingénieurs informaticiens de plusieurs administrations publiques s’approprient des techniques pour barrer la voie aux cybercriminels. Les travaux organisés par l’ANTIC ont lieu à Kribi sous la présidence du directeur général de l’agence, Ebot Ebot Enaw. Au cours des échanges, il a été demandé aux participants d’éviter l’usage des logiciels non authentiques. Il ressort que plusieurs administrations, soit 78%, utilisent les logiciels dits piratés. Ceux-ci contiennent généralement des backdoor exposant son utilisateur aux attaques cybercriminell...

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