Adaptation au changement climatique : l’Afrique attend toujours ses financements

Le continent a réitéré des attentes lundi à Rotterdam aux Pays-Bas en direction des pays industrialisés.

En prélude à la Conférence de Charm el-Cheikh de 2022 sur les changements climatiques, dite COP 27, prévue du 7 au 18 novembre prochain dans cette cité balnéaire égyptienne, un sommet pour l’adaptation au climat en Afrique s’est tenu lundi à Rotterdam aux Pays-Bas. Au menu de la rencontre, dirigeants africains, européens, du Fonds monétaire international (FMI), de l'Initiative d’adaptation pour l’Afrique et du Forum de la vulnérabilité climatique ont échangé au sujet des 25 milliards de dollars promis d’ici 2025 par les pays industrialisés. Des financements qui tardent à être débloqués pour permettre à l’Afrique de faire face au phénomène qui ne cesse de créer d’importants dégâts. D’autant plus qu’avec moins de 4% des émissions mondiales de CO2, ce continent paye le plus lourd tribut au réchauffement climatique.
A en croire Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), l'Afrique aura besoin de 1 300 à 1 600 milliards de dollars au cours de la décennie pour la mise en œuvre de ses engagements dans le cadre de l'accord de Paris sur le climat. Soit un coût annuel compris entre 140 et 300 milliards de dollars. A travers le Programme d'accélération de l'adaptation en Afrique (AAAP), le continent mise sur une capitalisation de 250 millions de dollars pour attirer des milliards de dollars d'investissements. « Il faut trouver ces 250 millions de dollars. Ce n'est quand même pas la mer à boire », a tempêté Macky Sall, président du Sénégal et président en exercice de l’Union africaine (UA).
Malheureusement, plusieurs dirigeants européens, pourtant annoncés à ce sommet, en dehors du Premier ministre néerlandai...

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