Secteur maritime et portuaire : le Cameroun sous audit

Modernisation du port de Douala, relance des travaux de la deuxième phase de construction du port en eau profonde de Kribi, construction d’un port en eaux profondes à Limbe, assainissement de l’environnement maritime, création d’une école nationale supérieure des sciences et techniques maritimes et océaniques, construction d’un centre de certifications de la Convention internationale sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille (STCW) et des autres métiers fluviomaritimes et portuaires, inscription du Cameroun dans la liste blanche STCW de l’Organisation maritime internationale (OMI). Ce sont les principaux chantiers du Cameroun au moment où l’OMI engage l’audit de son secteur maritime et portuaire. Ils ont été rappelés hier par Mveimani Sombo Amba, secrétaire général du ministère des Transports (MinT) qui représentait le ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe à la cérémonie protocolaire de lancement de cet audit.
Concrètement, cet audit consiste à voir comment le pays implémente les conventions maritimes internationales qu’il a ratifiées. « Il sera question de voir tout le système, pas seulement le ministère des Transports mais toutes les entités qui sont associées à l’implémentation des conventions maritimes internationales. Donc l’audit va voir si le Cameroun est sur la bonne voie. A l’issue, des observations seront émises et vont aider l’Etat membre à mieux restructurer sa démarche pour atteindre les objectifs », a expliqué Asiva Coopen, chef de la délégation de l’OMI.   C’est donc dans un bon état d’esprit que les autorités camerounaises accueillent cette mission. « Notre pays ne saurait manquer cette grande opportunité qui se présente et qui vise avant toute chose à fournir à l’administration maritime des conseils et l’accompagnement n&eacut...