L’article 342-1 nouveau permettra de mettre hors d’état de nuire ceux qui utilisent l’être humain comme une marchandise.
Le 14 avril 2014, plus de 200 lycéennes ont été enlevées par le groupe islamiste Boko Haram à Chibok, dans le nord-est du Nigeria. Selon des ONG qui militent pour les droits de l’homme, ces jeunes filles sont enlevées pour servir d’esclaves sexuelles ou de bombes humaines. Le 29 avril dernier, dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun, le groupe islamiste a également enlevé quatre jeunes filles dans la localité de Limani. Celles-ci seraient aussi destinées à être des esclaves sexuelles ou des kamikazes. A côté de ces exemples non exhaustifs, l’on peut citer les cas de ces jeunes filles qui trouvent leur conjoint sur Internet, se déplacent pour l’Occident, des rêves plein la tête, mais deviennent plus tard des esclaves humains, qui rapportent de fortes sommes d’argent à leurs bourreaux. Ce phénomène s’assimile purement et simplement à l’esclavage ou à la traite négrière.
C’est-à-dire une activité menée en marge de la législation et qui vise à soumettre l’être humain à des activités en contradiction avec sa nature, en échange d’un avantage quelconque. Pour être plus explicite, la traite des personnes est un commerce dont l’objet est l’être humain, en vue de servir des causes irrégulières telles qu...
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