Ecole supérieure internationale de guerre : la 18e promotion en classe

A l’Ecole supérieure internationale de guerre (ESIG) de Yaoundé à Simbock, la rentrée académique est effective depuis le vendredi 29 septembre dernier. La cérémonie de lancement officielle de l’année académique a été présidée par le commandant des Ecoles interarmées et centres d’instruction, le général de division Philippe Mpay, représentant du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense. Encadreurs et enseignants, ainsi que les 60 officiers stagiaires venus de 26 pays d’Afrique et d’Europe, en plus du Cameroun, pays hôte, étaient aussi présents. Tous ont d’ailleurs été présentés par le commandant de l’ESIG, le général de brigade Valère Nka.  
La formation de cette 18e cuvée qui durera 11 mois sera articulée autour de deux volets d’enseignement. Le premier portera, à plus de 50%, sur le domaine opérationnel, cœur du métier de militaire. Il concerne les armées, la planification opérationnelle et les opérations elles-mêmes. Concrètement, il s’agit de rudimenter les stagiaires en stratégies de guerre. Pour cela, ils recevront des outils nécessaires à la conception, à la planification et à la conduite des opérations interarmées, interalliées internationales. Les enseignements y relatifs seront dispensés par l’ESIG. Le second volet est académique. Dans l’objectif de venir renforcer les enseignements opérationnels et de permettre aux pensionnaires de mieux s’approprier l’Afrique dans ses relations avec les autres continents, ce module est basé sur la connaissance du monde. Un point d’honneur sera mis sur l’Afrique et les conflits qui peuvent y naître, ainsi que l’action interministérielle, a mentionné le colonel Roland Delawarde, directeur des études et des programmes. Ces curricula seront assurés par des enseignants du Centre de recherche des Etudes politiques et stratégiques ...