Une nécessaire synergie

 Après Bamenda, Dschang, Ebolowa, Ngaoundéré qui ont bénéficié de la création institutions publiques d’enseignement supérieur suite au décret présidentiel du 23 novembre 2017, les villes de Bertoua, région de l’Est et de Garoua dans le Nord se voient à leur tour dotées d’institutions universitaires publiques. Une démarche qui vise certainement à rapprocher les candidats aux études des structures de formation, mais aussi à faire du pays un espace de mobilité pour les étudiants ainsi que les enseignants. La densification du réseau universitaire répond également au besoin d’attractivité et de compétitivité au plan national, régional, voire international. C’est que la compétitivité de l’enseignement supérieur procède de la qualité de l’offre de formation. 
Mais pourrait-on parler de compétitivité sans un taux d’absorption élevé des lauréats des universités par le marché de l’emploi ? L’atteinte d’un tel objectif passe forcément par la professionnalisation des enseignements, chantier dans lequel les autorités en charge du supérieur sont engagées depuis une décennie. Dans cette veine, des formations avec d’infinies possibilités ont fleuri un peu partout, charriant de gros investissements tant de la part de l’Etat, des privés que des familles. Et pour que les résultats soient à la hauteur des investissements et autres efforts consentis, une nécessaire synergie d’actions des différents acteurs s’impose. Question de mieux tordre le cou au chômage et permettre à chaque jeune formé de se faire une place au soleil dans le secteur de l’emp...

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