« Elvis Kemayo : l’idole Yéyé » : Hommage à un Maestro

Elvis Kemayo a rempli une salle de spectacle mercredi dernier, comme à la belle époque. Non pas pour un de ces shows dont il détient le secret depuis 50 ans. Mais plutôt pour la projection de « Elvis Kemayo : l’idole Yéyé ». Il s’agit d’un film documentaire consacré à l’immense carrière de l’artiste pluridisciplinaire, réalisé par Jean Roke Patoudem. La cérémonie riche en couleurs et en images a été placée sous la présidence du ministre Célestine Ketcha Courtès. C’était en présence de nombreux membres du gouvernement, des chefs de mission diplomatique et des cinéphiles et mélomanes qui ont vibré au rythme des tubes de celui qui a su mêler sonorités d’ici et d’ailleurs pour en faire des chansons populaires. « Elvis Kemayo est un monument que nous devons célébrer et je suis d’ailleurs une de ses fans. Je suis touchée par la profondeur de ce qu’il a chanté pour l’Afrique, pour son pays. Le patriotique « ô Cameroun » reste d’actualité. C’est un monument, un Camerounais fier de l’être », a indiqué le ministre Ketcha Courtès, marraine de la soirée.
En 90 minutes, ce documentaire a retracé l’enfance et la carrière de celui qui s’appelait à l’époque Pierre Kemayou, et qui devient Elvis par admiration pour Presley. Tout est brossé. De ses débuts à l’âge de 11 ans où il intègre avec des jeunes de son quartier New Bell à Douala l’orchestre national du Gabon, « Les diablotins », &...