Journée mondiale de la femme rurale : 27e édition haute en couleurs à Nguibassal

Un moment de communion. C’est ainsi qu’on pourrait qualifier les activités organisées samedi dernier à la place des fêtes de Nguibassal pour la 27e édition de la Journée mondiale de la femme rurale. L’évènement fort couru s’est déroulé dans une ambiance carnavalesque et a été rehaussé par la présence d’un aéropage de personnalités et autorités. Signe de l’importance de la femme rurale dans la société camerounaise, d’ailleurs démontrée par les chiffres. « Au Cameroun, les femmes rurales représentent 71,6% de la main d’œuvre agricole formelle et informelle et produisent plus de 85% des produits vivriers consommés », selon le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie-Thérèse Abena Ondoa. Un rappel non pas pour s’enorgueillir, mais pour mieux capitaliser cet apport, dans un contexte marqué par les effets de la crise ukrainienne. Ceci, conformément à la prescription du thème de cette commémoration : « Développons la production locale avec la femme vivant en milieu rural pour notre sécurité alimentaire ». Le Minproff, qu’accompagnaient les ministres Pauline Irène Nguene, des Affaires sociales et Minette Libom Likeng des Postes et Télécommunications, n’a pas manqué d’énumérer les stratégies mises en œuvre par le gouvernement pour renforcer l’autonomisation des femmes vivant en milieu rural. Notamment, leur regroupement en coopératives, des formations aux bonnes techniques culturales, ainsi que de transformation et de conservation des produits locaux, l’organisation des chaînes d’approvisionnement, la facilitation de l’accès à la propriété foncière, l’octroi de subventions et de matériel, la mise en œuvre de programmes et projets en leur faveur, entre autres.
Rien n’a été évité au cours de cette importante rencontre. Les femmes du Nyong-et-Kellé, par la voix de la présidente du réseau des femmes rurales de Nguibassal et maire de la localité, Marie Pascale Mbock Mioumnde, ont posé le sempiternel problème de l’...