Orientation scolaire : il n’y a pas de hasard

Au dernier étage de l’un des bâtiments du Collège catholique Saint-Benoît, est logé le bureau des conseillers d’orientation. Ce lundi matin, à 9 h, la porte est fermée. Dames Annie Magloire Kamwa et Anah Irene Nchukikang, conseillères d’orientation, sont en pleine séance avec un élève. 10 minutes plus tard, le jeune en classe de Upper Sixth Sciences en ressort, la mine détendue. Impossible d’obtenir plus d’informations sur cette consultation réputée secrète. Une chose est sûre, le jeune garçon avait besoin de conseils. Et c’est le lieu indiqué. L’arrivée du jeune élève ne surprend pas les conseillères d’orientation. A l’occasion de la Semaine de l’orientation scolaire qui a démarré ce lundi 17 octobre, Annie Magloire Kamwa a rappelé ses missions au cours du rassemblement de 7 h ce lundi. Exercice auquel elle se prête tous les lundis d’ailleurs. 
Au Collège Saint-Benoît tout comme au lycée bilingue d’application, dans le bureau des conseillers d’orientation, des fiches de suivi des élèves sont mises en évidence. Sur chaque fiche, l’élève doit renseigner son nom et son prénom, celui de ses parents, leurs professions, son rang dans la fratrie, sa matière préférée, les difficultés dans certaines matières, sa relation avec la famille, la profession qu’il souhaite exercer, etc. Mais pour l’instant, les conseillers expliquent que sur la centaine d’élèves qui les consultent, beaucoup sollicitent une orientation sur l’établissement d’un emploi du temps pour étudier. Puisque l’école est encore à son entame, ceux qui souhaitent s’entretenir pour une orientation vers une série ou une profession traînent encore le pas. Mais ce volet est beaucoup plus exploité par les élèves en classes d’examen. 
Et à ce niveau, les conseillers d’orientation ont les réponses appropriées. « Au niveau de la 3e, il faut orienter l’enfant vers une série littéraire ou scientifique. Pour ce faire, on tient compte des centres d’intérêt de l’enfant, mais surtout de son rendement s...