Changement climatique : l’Afrique face a son destin
- Par Jeanine FANKAM
- 20 oct. 2022 12:22
- 0 Likes
La Cop 27 prévue en novembre prochain pourrait marquer un « nouveau jour ». Un rendez-vous de beaucoup d’espoirs.
Dans moins de trois semaines, du 7 au 18 novembre, s’ouvre dans le Sinaï Nord en Egypte, la 27e édition de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (Cop 27). La précédente a eu lieu en Ecosse, après celles d’Espagne et de la Pologne. La Cop 27 est donc celle de l’Afrique ! Et on espère que l’occasion soit une opportunité pour le continent d’assumer son destin…climatique. Les préparatifs sont faits dans ce sens. Le pays hôte, soutenu par les chefs d’Etat de l’Union africaine, est déjà prêt à porter la voix de l’Afrique, à défendre ses intérêts face aux grands pollueurs.
« L'Egypte devrait jouer ce rôle à fond. Nous ne sommes pas à l'origine de ces émissions, mais c'est nous - notre peuple et nos ressources naturelles - qui sommes touchés. À ce stade, une position doit être prise au niveau de la communauté internationale pour dire que chacun doit remplir ses obligations, comme le prévoit l'Accord de Paris ». Yasmine Fouad, ministre égyptien de l’Environnement s’adressait ainsi le mois passé aux autres ministres africains en charge de l’Economie, des Finances ou de l’Environnement, réunis au Caire dans la perspective des préparatifs de l’événement. Avec moins de 4% des émissions mondiales du gaz carbonique, l’Afrique est le continent le moins responsable du bouleversement atmosphérique, mais hélas, le plus vulnérable.
Le président égyptien souhaitait déjà que la Cop 27 soit une véritable conférence africaine qui aboutisse à de réelles avancées dans le financement climatique. « Nous exhortons les pays développés à tenir leurs promesses de doubler les financements alloués à la transition écologique, en particulier pour l'Afrique », ont appelé les dirigeants africains lors de cette réunion préparatoire. Il est espéré que la rencontre de Charm el-Cheikh permette de faire progresser les pourparlers mondiaux et de mobiliser effectivement les moyens d’action.
Jusqu’ici, plusieurs engagements ont été pris par les parties prenantes. Parmi eux, l’engagement en faveur du zéro émission nette du gaz à effet de serre. Le souhait est que les émissions soient réduites à un niveau aussi proche que possible de zéro.
L’Accord de Paris reste un traité international important en termes d’engagement. Adopté en 2016, il est prétendu être un document « juridiquement contraignant ». Il fournit un cadre po...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires