Afrique et patrimoine mondial : regard d’expert

Plusieurs étudiants de l’Université de Yaoundé II-Soa en savent un peu plus sur le patrimoine mondial et son importance en Afrique. Hier, ils ont été édifiés sur la question par le directeur du Centre du patrimoine mondial de l’Unesco, Lazare Eloundou Assomo au cours d’une conférence organisée en marge de la commémoration du 50e anniversaire de la Convention de 1972 pour la protection du patrimoine mondial. C’était en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur le Pr. Jacques Fame Ndongo, de Jules Doret Ndongo, ministre des Forêts et de la Faune et de Blaise Nkene, secrétaire général du ministère des Arts et de la Culture.
Dans son exposé, Lazare Eloundou Assomo, est revenu sur l’importance du patrimoine mondial en Afrique. Il a associé le patrimoine mondial à l’enjeu du développement touristique du continent africain. Il a déploré le fait que l'Afrique soit sous-représentée au patrimoine mondial. « Le continent représente un peu moins de 9% de la totalité des biens inscrits. Seuls 139 des 10.154 sites reconnus au patrimoine mondial sont africains », a déploré le directeur du Centre du patrimoine de l’Unesco. Il a ainsi lancé une invite aux experts africains pour qu’ils travaillent sur ce point. Pour le directeur du Centre du patrimoine de l’Unesco, les jeunes sont un atout pour la question du patrimoine au Cameroun. « Ils possèdent de l'énergie, des idées ainsi que des compétences qui laissent place à davantage d'opportunités de collaboration. Lorsque nous travaillons ensemble et collaborons sur des projets, nous pouvons assurer davantage d'activités de conservation, de promotion et de préservation du patrimoine. Et les nouvelles technologies sont très importantes pour les aider dans cette tâche », a-t-il détaillé. Le responsable onusien a apprécié l’initiative de l’université de Yaoundé II qui vise &agrav...