Cancers féminins : petites négligences, graves conséquences

Malgré une sensibilisation permanente, l’ignorance et la peur conduisent encore à de nombreux diagnostics tardifs et irrémédiables.

Classé parmi les problèmes de santé publique au Cameroun, le cancer préoccupe, quelles que soient ses formes et ses types. Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’on estimait à 21 000 le nombre de nouveaux cas recensés en 2020. Et à plus de 13 000, le nombre de Camerounais ayant perdu la vie des suites d'un cancer. Toujours d’après l’OMS, les cancers les plus courants (en termes de nombre de cas recensés) sont ceux du sein et du col de l'utérus. L’une des premières causes de décès prématurés chez la femme. Les autres cancers à l’instar de ceux du col de l’utérus, de l’ovaire, du vagin et de l’endomètre sont tout aussi virulents que les premiers. Pourtant, ces affections ne sont pas une fatalité. L’on peut se sortir du piège lorsqu’elles sont détectées tôt. « On peut guérir de tous les cancers. A condition de se faire dépister tôt. Car, la prévention est plus importante que tout. Elle coûte moins cher que la guérison. De plus, les coûts de la prise en charge du cancer sont moins élevés grâce à la subvention du gouvernement », confie un spécialiste.
Afin d’attirer l’attention des femmes sur ces maux dont elles sont les principales victimes, tout un mois baptisé « Octobre Rose » est spécialement dédié à la lutte contre le cancer du sein chaque année. Mais c’est aussi l’occasion de parler des autres cancers féminins ou gynécologiques. L’objectif étant de sensibiliser au dépistage précoce de ces pathologies qui gagnent du terrain.  « Nous avons choisi ce mois d’octobre parce que nous avons l’...

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