Une initiative à encourager

L’activité des motos-taxis retient particulièrement l’attention, constituant même l’un des sujets de conversation les plus récurrents dans les chaumières, les bureaux et les espaces de loisirs. C’est que les transporteurs opérant sur les deux roues sont une épine dans le pied de la plupart des usagers de la route : automobilistes et piétons, entre autres. Les efforts des autorités administratives pour mettre bon ordre dans le secteur sont un éternel recommencement deYaoundé à Douala, en passant par toutes les villes secondaires du pays. C’en est au point où les motos-taxis, devenus entre temps un fléau, apparaissent comme une bombe à retardement susceptible de déstabiliser l’équilibre social dans le pays un de ces jours. C’est donc pour adresser la situation de manière appropriée que la Fédération camerounaise des coopératives des motos-taxis (FECACOMOTTAX) s’est mise à l’école du Rwanda, seul pays sur le continent à présenter un modèle d’intégration réussi de la moto dans la mobilité urbaine. Les mécanismes de gestion et de contrôle mis en place par ce pays sont tellement bien huilés qu’il en tire toutes les dividendes : l’activité génère un chiffre d'affaire annuel d’un milliard d'USD (environ 500 milliards F).
Au regard de ces résultats, il est donc clair que l’initiative de la FECACOMOTTAX est à encourager et à soutenir. Elle a l’avantage d’émaner des opérateurs du secteur eux-mêmes et constitue de ce fait un indicateur de la prise de conscience des dysfonctionnements, dangers et pertes financières occasionnées. Portée par les acteurs principaux à qui rien n’est ainsi imposé de l’ext&eac...

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