Iran : un groupe qui monte en puissance

En 2018, au pays des Tsars, la sélection nationale iranienne était à un doigt de réaliser une qualification historique en huitièmes de finale de la Coupe du monde. Elle avait obtenu une victoire, un nul et une défaite devant trois équipes bien plus fortes qu’elle sur le papier, à savoir l’Espagne, le Maroc et le Portugal. Quatre ans plus tard avec de l’expérience en plus et un groupe qui s’est bonifié, la « Tim Melli », pourra-t-elle franchir cette étape en terre qatarie ? C’est tout le bien qu’on peut souhaiter à l’Iran qui sera à sa sixième participation à la prestigieuse compétition, dont la troisième consécutive, après 2014 et 2018. 
Les « Lions d’Iran » sont un mélange de joueurs professionnels évoluant dans les championnats européens et des joueurs locaux. Lors de l’une de leurs récentes sorties dans le cadre de la préparation à la participation à cette Coupe du monde, à Vienne en Autriche, ils avaient porté des parkas noires pour manifester leur solidarité au peuple après le décès d’une fille accusée de n’avoir pas « correctement » porté le voile.  Le match qui les avait opposés au Sénégal s’était achevé sur un score de parité (1-1). L’Iran jouera deux autres matches amicaux leur entrée en compétition. D’abord, contre le Nicaragua le 10 novembre à Téhéran et enfin, contre la Tunisie, à Doha. Ce sera probablement sans son capitaine Sardar Azmoun, blessé au...