Valorisation des compétences féminines : nouveau plaidoyer lancé à Yaoundé

C’est un nouvel appel qui été lancé hier à Yaoundé par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille. Marie Thérèse Abena Ondoa souhaite que les lignes bougent davantage et que la représentativité des femmes dans le secteur public comme privé, soit revue à la hausse.  En ouvrant la session de plaidoyer pour la valorisation des compétences féminines hier à Yaoundé, en présence des autorités, des représentants des missions diplomatiques, des réseaux d’associations d’encadrement de femmes, le ministre a été très clair. L’édition 2021 du Palmarès genre des administrations publiques et privées comme les précédents, fait encore le triste constat. Il montre que le niveau de représentativité des femmes reste en deçà des seuils recommandés par Beijing et l’Union africaine qui sont respectivement de l’ordre de 30 et 50%.  Cet état de chose est tributaire du fait que les compétences des femmes, même si elles ne sont pas toujours celles recherchées par les employeurs, sont méconnues. Cette réalité se vit partout. Elle témoigne de l’existence d’un plafond de verre qui ne permet pas aux femmes de progresser dans la hiérarchie de leurs structures, engendrant ainsi une perte énorme de potentiel. Pour Marie Thérèse Abena Ondoa, la valorisation des compétences féminines aborde un pan de la problématique de l’égalité femmes/hommes, avec un accent sur le leadership féminin. « La faible visibilité réelle ou volontaire des compétences des femmes est un véritable défi pour lequel notre indifférence ne saurait se justifier.  Les hommes et les femmes n’ont pas les mêmes qualités, abordent les risques et les problèmes de manière différente, mais cela peut être considéré comme un avantage dans le milieu professionnel, dans la mesure où les dirigeants peuvent vari...