Porc : la filière peut engraisser

Une conférence sur le développement du secteur a rassemblé experts et éleveurs locaux hier à Douala.

C’est l’histoire d’un propriétaire de verrat qui perçoit 10.000 F par saillie, des éleveurs désireux de voir leurs truies fécondées. Certains clients relèvent que, pour ce service aussi, il y a eu hausse des prix, mais c’est à prendre ou à laisser. Mais depuis ce 2 novembre, des acteurs de la filière porcine basés à Douala et dans le reste de la région du Littoral peuvent avoir une option supplémentaire : la piste de l’insémination artificielle. Laquelle était au menu d’une conférence sur le développement de leur secteur d’activité au Cameroun, conférence qui avait comme autres points la reproduction des grands parentaux et l’industrie de transformation.
« Nous pensons que la filière au Cameroun peut faire un bond qualitatif avec cette technique. L’insémination, c’est l’avenir. Plus aucun éleveur n’aura plus à aller emprunter le verrat chez le voisin, technique qui est d’ailleurs source de maladies », a indiqué le Dr Pierre Youtcheua, promoteur d’une industrie porcine, intervenant à la conférence. « Sous la houlette de notre ministère de tutelle et du gouvernement, je crois que nous pourrons permettre à chaque éleveur d’avoir accès à cette technologie », a-t-il ajouté.
Une technologie qui a fait ses preuves en Allemagne, comme l’apprendront les participants, attentifs à des prises de parole de ressortissants germaniques, dont celle de Hans-Benno Wichert. L’industriel porcin, qui s’est dit content d’être arrivé au Cameroun, où il souhaite que son entreprise...

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