Extrême-Nord : il y a beaucoup à faire

L’insécurité liée à Boko Haram est venue affecter négativement l’économie de la région. Ainsi, entre 2014 et 2018, plusieurs infrastructures routières, scolaires, sanitaires et sécuritaires ont été détruites. Des villages ont du reste été vidés de leurs populations, tuées ou forcées de fuir. C’est dire que les défis qui attendent Alhadji Magra Massaou, le coordonnateur du Programme spécial de reconstruction et de développement de la région, et son adjoint, Jérémie Madjadoumbaye, sont énormes. Tous les deux ont été nommés le 4 novembre dernier par le Premier ministre, chef du gouvernement, pour veiller à l’exécution de ce Programme doté d’une enveloppe de 1810 milliards de F. 
Il y a un an, à la faveur du Forum des gouverneurs de la Commission du bassin du Lac Tchad tenu à Yaoundé, le gouverneur de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakary, révélait dans nos colonnes que plusieurs initiatives avaient déjà pu être menées sur le terrain pour que les populations retrouvent leur rythme de vie normal. « Vous trouverez beaucoup de salles de classe, des dispensaires, des postes de police et de gendarmerie, de douane, d’eaux e...