Yaoundé, capitale de la culture du monde islamique : interculturalité et patrimoine religieux en question

Deux communications scientifiques sur l’interculturalité et le patrimoine religieux dans la ville de Yaoundé. C’était à la faveur d’une animation scientifique organisée par le Centre national d’éducation du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi) le 3 novembre dernier. L’évènement rentrait dans le cadre de la célébration de « Yaoundé, capitale de la culture du monde islamique ». Experts et scientifiques ont mené des réflexions autour de deux thématiques. La première axée sur « Les déterminants de l’interculturalité dans la ville de Yaoundé » pour apporter des réponses sur la manière avec laquelle la capitale camerounaise, reconnue comme ville apaisée malgré les modifications de formes sociales que lui ont infligées les multiples contacts avec l’extérieur a réussi à construire son identité de ville interculturelle pacifiée. « Il était question à travers ce thème de retracer la trajectoire logique de l’interculturalité à travers le pluralisme, l’altérité, le multiculturalisme, les transformations sociales, la différence et la déconstruction culturelle », a confié Dr Saliou Abba, chargé de recherche au Centre national d’éducation du Minresi.
La seconde communication et non la moindre a porté sur « Le patrimoine architectural religieux de la ville de Yaoundé : facteur de cohésion sociale. » Ce thème répondait à la problématique : en quoi le patrimoine architectural religieux renseigne-t-il sur le degré de cohésion sociale dans la ville de Yaoundé ? Pour Dr Saliou Abba, les édifices religieux étant des témoins du passé, mémoires vivant et supports d’informations, il s’est avér&...