Arbitrage : 6 femmes dans les rangs

La compétence n’est une question de genre. La Fifa le démontre à suffisance à cette 22e édition de la Coupe du monde à travers sa liste des officiels de matches. Ils seront 129 au total, soit 36 arbitres centraux, 69 assistants et 24 assistants vidéo. Dans ce casting, on note la présence historique de six femmes déjà en stage préparatoire à Doha avec Elvis Noupue, l’unique arbitre (assistant) camerounais de la compétition. 
La Française Stéphanie Frappart, la Rwandaise Salima Mukansanga et la Japonaise Yoshimi Yamashita sont les trois femmes parmi les arbitres de champ. Elles seront les pionnières à officier dans un Mondial masculin. Une consécration logique pour Pierluigi Collina, président de la Commission des arbitres de la Fifa. « Elles enchaînent depuis plusieurs années les prestations de haut vol », a-t-il indiqué. Stéphanie Frappart, 38 ans, est sur la dynamique de sa fulgurante ascension. Elle a connu la ligue 2 en 2014, Ligue 1 et la Supercoupe d’Europe en 2019, la Ligue des champions en 2020 et la finale de la Coupe de France cette année. Au Japon, Yoshimi Yamashita connaît un parcours similaire à la Française. Arbitre professionnel depuis quelques mois, l’ancienne professeur de fitness à temps partiel de 36 ans est la première femme à arbitrer en 2019 un match de la Ligue des champions d’Asie. Sous le ciel africain, Salima Mukansanga, 35 ans, est la première femme à diriger un match de la CAN masculine. C’était l’affiche Guinée-Zimbabwe le 18 janvier dernier à Bafoussam. On se s...