Sécurité dans l’Adamaoua : Le BIR installe cinq nouvelles bases

Vols de bétail, kidnappings avec demande de rançon, banditisme. Tel était le lot quotidien de la population dans les régions du Nord, de l’Adamaoua et de l’Est depuis quelques années. Plus, pour longtemps, si l’on s’en tient à la mission que viennent d’achever les hauts gradés du Bataillon d’intervention rapide (BIR) dans la région de l’Adamaoua. Cinq bases fortes installées du 14 au 18 novembre dernier dans les arrondissements de Kontcha dans le département du Faro-et-Déo et Bankim à Sonkolong dans le Mayo Banyo pour assurer la sécurité aux frontières avec le Nigeria. Celles de Martap dans le département de la Vina, Dir dans le Mbéré et Mayo Darlé dans le département du Mayo Banyo pour la sécurité intérieure. Point commun, ces sites sont des « carrefours de malfrats lourdement armés » qui écument les hameaux et les villages pour commettre des forfaits. Depuis trois ans en effet, l’on a observé une recrudescence des actes de prise d’otages et de vol de bétail dans ces zones. 
L’installation de ces bases traduit de manière concrète la mise en œuvre de la vision stratégique du chef de l’Etat qui a décidé de changer la posture opérationnelle et stratégique de ses forces sur terrain. C’est le sens de l’implémentation du concept de la sécurité de proximité. C’est dans ce cadre que s’inscrit la construction de la cinquantaine de bases dans les trois régions citées. Depuis bientôt deux ans où ce concept est implémenté, fait observer le chef de bataillon Guy Hervé Onambele Mendounga, contrôleur-inspecteur général (Cig) adjoint des Bir, « la criminalité et le grand banditisme ont fortement diminué ». Le représentant du haut commandement du Bir au cours de cette mission d’installation de nouvelles bases de ce corps d’élite va plus loin dans la démarche voulue par le chef de l’Etat, chef des forces armées. Pour lui, la sécu...