La délégation camerounaise aux assises d’Abuja est conduite par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, représentant personnel du chef de l’Etat.
- Par Gregoire DJARMAILA
- 29 nov. 2022 13:35
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La délégation camerounaise aux assises d’Abuja est conduite par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, représentant personnel du chef de l’Etat.
L’hôtel Transcorp Hilton d’Abuja s’est paré depuis hier soir de ses plus beaux atours pour accueillir le 16e Sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT). Des délégations officielles venues des six pays membres (Cameroun, Nigeria, Niger, Tchad, République centrafricaine et Libye) convergent vers ce haut et luxueux cadre des rencontres internationales pour plancher sur les défis actuels qui interpellent l’organisation. Après une décennie d’absence, la Libye signe son come-back dans le conclave… Le Cameroun est présent aux assises d’Abuja à travers une importante délégation conduite par le ministre délégué à la présidence, chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, représentant personnel du chef de l’Etat.
Ce matin donc, sous la présidence du président nigérian Muhammadu Buhari,président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la CBLT, les dirigeants de la région vont plancher sur les défis aussi bien sécuritaires, économiques que climatiques qui interpellent l’organisation. Le Bassin du Lac Tchad fait face aujourd’hui à des défis complexes et multiformes. La zone alterne avec d’intenses et fréquentes sécheresses, de graves inondations et des dégradations des sols. Cette variabilité des précipitations et des températures fait rétrécir le lac. Selon des études scientifiques, il a perdu dans les années 60, 90% de son volume en raison de sa surexploitation et du changement climatique. Ce qui a un impact négatif sur l’écosystème et les activités de subsistance telles que la pêche, l’élevage et l’agriculture. Ces dégradations font le lit des conflits entre éleveurs et agriculteurs. Cette ressource dont dépendent plus de 40 millions de personnes mérite donc une attention particuliè...
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