Banc de touche : trois entraîneurs démissionnaires

Jusqu’ici, Otto Addo, le sélectionneur national des Black Stars du Ghana est le dernier à avoir démissionné de ses fonctions. L’entraîneur nommé par intérim en, février dernier n’a pas attendu la fin du mois de décembre pour partir. Il est vrai que le technicien de 47 ans avait prévenu qu’après cette Coupe du monde, il quitterait le staff technique ghanéen. L’élimination de ses poulains, aux portes des huitièmes de finale, n’a fait qu’anticiper sa décision. « Il était clair que je prendrais ma retraite après la Coupe du monde. Ma famille et moi voyons notre avenir en Allemagne. J’aime mon rôle à Dormund. Même si nous avions gagné la Coupe du monde, cela aurait été la fin. C’est une décision familiale », a reconnu Otto Addo. Le Ghanéen est encore sous contrat avec Borussia Dortmund, où il entraîne les espoirs. 
Comme Otto Addo, Roberto Martinez des Diables rouges de Belgique avait décidé de quitter ses poulains après la Coupe du monde. « C’était mon dernier match comme sélectionneur de la Belgique », a-t-il déclaré au Qatar, après le match de poule, soldé par un nul contre la Croatie (0-0). L’un des envoyés spéciaux de la presse belge écrit qu’il était visiblement ému, les yeux embués et la voix tremblotante. Il est vrai qu’en annonçant son départ, le technicien espagnol était loin de se douter que ses poulains ne franchiraient pas l’étape de la phase de poule. Pourtant, c’est sous sa houlette que les Diables rouges avaient terminé à la troisième position en 2018 au mondial russe. 
Egalement éliminé au premier tour, Gerardo Martino a quitté la tête de l’encadrement technique du Mexiq...