Contrebande publicitaire : des contrevenants à l’index

De nombreuses violations de textes régissant la publicité constatées lors de la descente du délégué régional de la Communication du Littoral ce 5 décembre dans la ville.

C’est par le lieu-dit Marché des fleurs (Douala 1er) que le délégué régional de la Communication du Littoral, Marie Laure Moukoko, a démarré sa tournée de repérage des infractions et contrevenants aux dispositions de la loi du 29 décembre 2006 régissant la publicité au Cameroun. Ici, la quasi-totalité des affiches ne portent pas de signature d’agence conseil. Pour Marie Laure Moukoko et les acteurs du secteur de la publicité, il s’agit clairement de contrebande publicitaire. Seules les régies publicitaires propriétaires de panneaux sont identifiées.
En dépit de quelques affiches répondant aux normes, le même constat est fait dans la zone dite Carrefour Hôtel de l’Air. C’est le cas de cette grande affiche d’une église trônant en toute illégalité en plein carrefour. « La publicité des églises et des médicaments est interdite par la loi ! », fait remarquer un membre de la délégation. Au rond-point 4e, un des sites de prédilection de l’affichage publicitaire, régisseurs, agences conseils et annonceurs montrent patte blanche. Toutes les grandes affiches sont signées et les régisseurs clairement identifiés. Cette tournée dans la ville a également permis de mettre en exergue le phénomène d’affichage sauvage dans des points tels que les bars et autres établissements de commerce. Le phénomène s’étend jusqu’aux poteaux électriques, propriété de la Sonatrel, sur lesquels différentes entreprises affichent leurs messages en toute illégalité.
La descente effectuée par le délégué régional du Mincom fait suite au contrôle des activités publicitaires réalisé dans la période de juillet-août de l’année en cours. « Vous avez des campagnes publicitair...

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