Violences basées sur le genre : le combat en rangs serrés

La campagne annuelle dénommée « 16 Jours d'activisme contre les violences basées sur le genre à l'égard des femmes et des filles », démarrée au Cameroun le 25 novembre dernier bat son plein. Hier, le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie Thérèse Abena Ondoa a lancé la confection de la cartographie des prestataires de services exerçant dans le domaine de la lutte contre les violences basées sur le genre. C’était  en présence de son homologue de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary. Il s’agit d’un document, qui renfermera toutes les actions du gouvernement, du système des nations unis, de la société civile dans la lutte contre les violences basées sur le genre ((Vbg). 
Le Minproff a expliqué qu’au Cameroun, au cours des dernières décennies, les efforts déployés pour lutter contre les Vbg se sont accrus grâce à l’engagement sans cesse renouvelé du chef de l’Etat et du gouvernement. Malgré cet état de chose, lesdites violences sont toujours d’actualité. « Les statistiques au Cameroun révèlent qu’une femme sur trois a été victime de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie. En Afrique, dans près de la moitié des pays, la prévalence des Vbg se situe à 40% », déplore-t-elle. La cartographie des prestataires de service qui est une initiative de la Banque mondiale portée par le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, viendra certainement changer la donne. Il a pour principal objectif d’évaluer les services mis en place sur l’ensemble du territoire national. Et de renforcer le dispositif de réponses apportées aux victimes/ survivantes des violences basées sur ...