Traitement ARV : des résistances sous surveillances

C’est un combat de haute longue haleine que le Centre international de référence Chantal Biya, pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/sida (CIRCB) mène contre les résistances aux antirétroviraux. Comme l’explique le Dr Joseph Fokam, chef service du laboratoire de virologie au CIRCB, « quand une personne vivant avec le VIH/sida est résistante au traitement, même si elle prend les médicaments, ils n’ont plus d’effets. La maladie va progresser et elle peut mourir ». Il est donc question pour le Centre de tout mettre en œuvre pour davantage sauver des vies.
Du coup, dans le cadre du Mois camerounais de lutte contre le sida, le Centre a organisé jeudi dernier en son siège à Yaoundé, un atelier de surveillance des résistances du VIH aux antirétroviraux. Les cliniciens des différentes régions, les gestionnaires du programme sida et les partenaires du Cameroun dans la mise en œuvre de ses différentes activités de lutte contre le sida se sont retrouvés autour du président du Conseil scientifique, le Pr. Carlo Federico Perno, de l’Université de Milan (Italie) et du Directeur général, le Pr. Alexis Ndjolo. « Il est important pour nous de maîtriser les résistances, de les contrôler, de savoir les traiter, de savoir prescrire autre chose que les médicaments pour lesquels ils sont résistants. Et pour le faire, il faut avoir une certaine expertise, des laboratoires capables de faire des tests de résistance, bien interpréter les séquences, donner un traitement approprié », a expliqué le Pr. Ndjolo. 
Au cours de l’atelier de jeudi, les participants ont présenté les avancées enregistrées dans leurs régions. « Ce qui va nous permettre d’identifier de façon précise, quelles sont les patients qui sont à risque de développer des résistances. Dès que ce sera fait, nous allons mettre en place un circuit de référence de l’échantillon au CIRCB pour réaliser le test de résistance. Durant ces...