Catastrophe ferroviaire d’Eseka : afin que nul n’oublie…

Tous unis au nom de la République pour célébrer une fois de plus la mémoire des disparus de la catastrophe ferroviaire d’Eséka le 21 octobre 2016. Il est à peu près 13h10 vendredi dernier sur le site à proximité de la gare d’Eséka. Une foule immense constituée de plusieurs membres du gouvernement, d’autorités administratives, religieuses et traditionnelles et des fils et filles de la localité autour du ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, représentant personnel du chef de l’Etat pour la coupure symbolique du ruban de la stèle érigée en la mémoire des victimes. C’était à l’occasion de la cérémonie d’inauguration de ce monument funéraire. Désormais un lieu de communion de tout le peuple camerounais, patrimoine commun et la mémoire collective nationale. « L’occasion nous a été donnée de continuer de témoigner la compassion du gouvernement et de toute la nation à l’endroit des victimes et des personnes qui portent en elles le souvenir traumatique de ce mémorable accident. A tous les blessés encore sous soins dans les formations sanitaires aussi bien au Cameroun qu’à l’étranger, nous souhaitons un prompt rétablissement », a déclaré Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe au nom du président de la République.
Pour ce qui est de la stèle mémorielle d’Eséka, il s’agit d’un complexe architectural constitué d’un monument funéraire et d’ouvrages connexes bâtis sur environ 3 000 mètres carrés. L’ouvrage principal est une stèle d’environ 18 mètres de haut composée d’un bloc de béton représentant une voiture voyageur encastrée dans un massif que surplombe un élément de la voie ferrée. Le tout entouré par quatre grandes colonnes. D’après le maître d’ouvrage, la société Sikabat, la voiture encastrée dans le massif symbolise le train voyageur du 21 octobre 2016 parti de Yaound&ea...