Ce qui se conçoit bien…

Si l’on s’en tient aux chiffres et à l’engouement observé à Yaoundé lors du 2e congrès national sur l’incubation d’entreprises au Cameroun, on peut conclure que l’activité d’incubation est en plein essor dans le pays. On dénombre en effet 25 structures publiques et privées agréées, mais plus de 150 en activité. Leurs missions : détecter, accueillir, accompagner et assister les porteurs de projets avant la création ou dans les premiers mois de démarrage de leurs entreprises, en leur fournissant des prestations en termes de formation, de services administratifs, de soutien technique et logistique et d’appuis multiformes favorisant les mises en relation, les parrainages et les activités d’immersion. Signe, comme le dit le ministre en charge des Pme, que les incubateurs d’entreprises constituent l’un des leviers de développement et de croissance inclusive pour notre pays, dans la mesure où ils contribuent au déploiement de l’entrepreneuriat en accompagnant, formant et en facilitant les procédures pour les porteurs de projets ou des entreprises en démarrage. A date, de nombreuses entreprises ont vu le jour ou ont enregistré de meilleures performances après leur passage dans un incubateur, peu importe le domaine de développement choisi (agro-alimentaire, cuir et textile, numérique, etc.)
D’où la nécessité de vulgariser à travers me pays cette activité qui selon le gouvernement, est « une stratégie particulière d’appui à la création des Petites et moyennes entreprises qui vise la diffusion de la culture d’entreprise et l’accompagnement des entrepreneurs débutant dans toutes les opérations nécessaires pour la consolidation de leurs capacités, de leurs idées de projets et de leurs initiatives. » Mais au-delà ...