Offensive : le secteur privé en pole position

Sur les 25 entités existantes, les opérateurs privés se taillent la part du lion avec un total de 21.

En matière de développement des structures d’incubation, l’Etat conjugue fort bien avec le secteur privé. Il faut souligner que le tapis rouge a été déroulé au secteur privé, à la faveur du décret du 22 janvier 2020 du Premier ministre fixant les modalités d’accomplissement des missions des structures d’incubation des Petites et moyennes entreprises (PME). Cet acte précise notamment les modalités de création des structures publiques d’incubation ainsi que les conditions d’exercice d’activités des entités privées.
A la suite de cette mesure, le ministre des PME a lancé une vaste campagne de sensibilisation visant l’assainissement de l’activité d’incubation, afin qu’elles répondent au standard de qualité. Ceci s’est concrétisé à travers l’octroi des premiers agréments à quatre structures privées, le 24 novembre 2021 par Achille Bassilekin III. Le ministre des PME avait alors indiqué qu’avant leur création, les structures d’incubation doivent faire approuver leurs dispositifs d’accompagnement et modules de formation par ses services, après avis du Comité de validation, puis conclure avec son département ministériel, une convention de partenariat. Spontanément, plusieurs opérateurs ont sauté sur l’occasion. Il s’agit de JFN-IT E4Impact Center, InnotechLab logé à la Digital Transformation Alliance (DTA), l’incubateur du Groupement des femmes d’affaires du Cameroun (GFAC) et l’incubateur spécialisé de la N’lonako Valley Authority. Au total, l’on compte à date 25 structures d’incubation, notamment quatre publiques et 21 privées. Celles-ci forment au quotidien des centaines de jeunes et de femmes entrepreneurs, à travers des offres de formation répondant aux besoins du ...

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