Renouveau national : déjà 40 ans !
- Par Jean Francis
- 29 déc. 2022 14:18
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Le 6 novembre 2022, le Cameroun a marqué l’Histoire avec la célébration de la 4e décennie de magistrature suprême du président Paul Biya. Un événement mémorable sur l’ensemble du territoire national.
Jamais, événement n’avait été autant attendu par des Camerounais qui venaient de passer deux années de frustration en raison de la pandémie à coronavirus. Le 40e anniversaire de l’accession à la magistrature suprême du président de la République, Paul Biya, est intervenu au moment où l’on notait donc un assouplissement des meures gouvernementales de lutte contre la pandémie. Occasion donc, pour les militants de sa formation politique, le Rdpc, mais également pour les autres Camerounais de marquer un temps d’arrêt et évaluer le parcours de celui qui, au soir du 4 novembre 1982, lorsque l’ancien président Ahmadou Ahidjo annonçait sa démission de la présidence de la République, semblait encore très peu connu de la plupart de ceux-ci. Voilà donc quarante années que le président Paul Biya préside aux destinées de ce pays très complexe qu’est le Cameroun. Mais il faut relever que ces quatre décennies de pouvoir suprême n’auront pas été un long fleuve tranquille. Au moment où il accède à la magistrature suprême le 6 novembre 1982, Paul Biya prend les commandes d’un pays qui, comme la plupart de tous ceux sur le continent africain, peine à se relever du joug de la colonisation, même si l’histoire du Cameroun en la matière est quelque peu différente de celle de la plupart des autres pays.
Mais il s’agit d’un pays où tout, ou presque est à construire. C’est donc un vaste chantier qui attend le nouveau président de la République alors âgé de 49 ans à l’époque. D’ailleurs, que ce soit au Cameroun ou ailleurs, ils sont très nombreux qui ne lui donnent pas plus de six mois à la tête de l’Etat. C’est fort de l’expérience engrangée que l’on pouvait alors comprendre sa sortie face à une journaliste française au Palais de l’Unité le 3 juillet 2015, à l’occasion de la visite d’Etat du président français d’alors, François Hollande lorsqu’il déclarait : « Ne dure pas au pouvoir qui veut, mais qui peut ». Les chantiers de Paul Biya depuis l’avènement du Renouveau national furent : la démocratie, la construction d’une économie compétitive, la consolidation de l’unité nationale, la lutte pour le bien-être de tous les Camerounais à travers l’instauration d’une société égalitaire, la bonne gouvernance… Interrogé le 21 juillet 1990 sur Radio Monte Carlo sur l&r...
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