Peuples autochtones : les bons points du Plan national

Pour Catherine Amban Nkoro, Bakola de Lolodorf et présidente de l’association Subi Baba, le Plan national de Développement des peuples autochtones (PNDPA), a favorisé l’accès à l’éducation de ces populations. « Il y a des avancées, notamment dans le cadre de la scolarisation. A travers l’éducation, nous pourrons nous-même prendre en main notre destin », déclare-t-elle. Pour sa part, Ana-Maria Manzo’o, Baguely de Bipindi et membre de l’association pour la défense et la promotion des peuples autochtones note les bons points dans le domaine de la santé. « Avant, les formations hospitalières autour des communautés n’étaient pas très fréquentées. Aujourd’hui, c’est nous qui allons vers elles », confie-t-elle. 
A la faveur de l’atelier consacré à l’évaluation à mi-parcours du PNDPA organisé jeudi 12 janvier 2023 à Mandjou, les peuples autochtones ont apprécié sa mise en œuvre. Objectif de l’exercice, mesurer le chemin parcouru tout en identifiant les obstacles à sa réalisation harmonieuse. Ce, dans le cadre des activités de la 6è édition de la Semaine de la Solidarité Nationale et de l’Entrepreneuriat Social, qui s’est achevée la semaine dernière. « Il est question de créer et de faciliter à travers ce référentiel, une véritable synergie entre les différents acteurs de la chaîne de promotion et de protection des droits des peuples autochtones par la disponibilité, l’accessibilité des informations et des données statistiques pour une meilleure visibilité et efficacité des actions mises en œuvre en leur profit », a déclaré le ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguene.
Malgré ces bons points, des entraves ont été relevées par les bénéficiaires dans des domaines comme l’accès à la citoyenneté, les recrutements dans l’administration publique, etc. « Nous avons des problèmes dans le domaine foncier, qui nous tient &ag...