« Cette opération vise à l’assainissement du secteur »

Qu’est-ce qui justifie cette opération de fermeture massive des magasins et échoppes ?
La profession d’opticien est régulée par la loi. Pour exercer cette profession, il faut une autorisation. Cette opération nationale vise à assainir le secteur en retirant de la profession les brebis galeuses qui sont pour la plupart des bandes organisées ou des individus sans compétences et sans formation. Il est important de rappeler que seul le ministre de la Santé publique délivre les autorisations d’exercer la profession d’opticien et seuls les professionnels inscrits au tableau de l’Ordre peuvent manipuler les yeux des Camerounais. Cette opération sera permanente et il y a une commission qui a été désignée à cet effet. Donc ceux qui seront tentés d’ouvrir leurs échoppes ou magasins en auront pour leur grade. Il faut qu’on arrête de consulter les gens dans les marchés et de délivrer des lunettes sur n’importe quelle base. L’opticien fabrique une paire de lunettes adaptée qui répond aux normes et respecte l’erreur de réfraction du patient.

Quel est l’impact de l’exercice illégal de la profession sur les populations ?
L’exercice illégal de la profession d’opticien met en danger la vue de nombreux Camerounais. L’œil étant essentiel dans la vie, beaucoup se sont mis à exercer de manière illégale la profession. Nous combattons cette pratique convertie en valeur marchande. La santé visuelle n’est pas à vendre, mais c’est médical. Aux populations, je leur demande de se rapprocher dorénavant des professionnels. Pour cela, nous sommes en train de travailler pour la visibilité des magasins autorisés. Désormais, nous prévoyons d’inscrire les numéros d’autorisation des plaques. On peut également se rapprocher de l’Ordre qui fait l’effort de publier la liste des opticiens à jour dans chaque quartier et dans chaque région. Actuellement, nous avons une liste de près de 200 cabinets agré&ea...