Consommation : je mange camerounais et vous ?

Une formation sur les vertus des aliments locaux organisée le 17 janvier dernier à Mfou, par la Concertation nationale des organisations paysannes au Cameroun.

Le Cameroun est un pays mondialement reconnu pour sa diversité culturelle et partant, celle de son répertoire culinaire dans lequel on retrouve l’okok, le couscous sauce gombo, le eru, le taro à la sauce jaune, le gâteau de maïs, le koki, et le mets de pistache, entre autres. De quoi satisfaire l’appétit des plus fins gourmets. Seulement, les habitudes alimentaires des populations sont davantage portées vers les plats venants de l’étranger. D’où la formation sur les caractéristiques organoleptiques des aliments, organisée le 17 janvier dernier à Mfou par la Concertation nationale des organisations paysannes au Cameroun (Cnop-Cam), en partenariat avec l’alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique. Il faut dire que cette formation rentre dans le cadre du renforcement des capacités sur l’alimentation concernant la campagne « Je mange camerounais ». Selon Elisabeth Atangana, ambassadrice spéciale de la Fao pour les coopératives, « cette formation vise à inciter les consommateurs camerounais à l’adoption de la consommation d’aliments sains et culturellement appropriés », a-t-elle déclaré. 
La formation était axée sur le thème : « Caractéristiques organoleptiques des aliments ». A travers un exposé et des exercices pratiques, Armel Biyada, ingénieur nutritionniste, a édifié les autorités traditionnelles, les agriculteurs, les médias,… sur les valeurs nutritives des aliments camerounais et leur manipulation.  Les participants ont par exemple appris que les caractéristiques organoleptiques sont un ensemble formé de trois composantes : la saveur/ le go&u...

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