Elections dans les ordres professionnels : les dessous des batailles
- Par Elise ZIEMINE NGOUMOU
- 26 janv. 2023 13:09
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Malgré les dispositifs réglementaires en place, il est rare que le renouvèlement des équipes dirigeantes se déroule sans accrochages.
Toujours pas d’élections à l'Ordre national des ingénieurs de génie civil du Cameroun (ONIGC). La machine est grippée depuis des mois. En novembre, l’Assemblée générale élective avait été reportée pour absence de transparence dans le processus de renouvèlement de l’instance. Comme griefs, il avait été relevé l’opacité dans la validation des différentes listes en compétition, la non-publication dans les délais statutaires de la liste provisoire des ingénieurs devant y prendre part, la non-mise à la disposition de certains membres des cachets constatant leur appartenance à l’ordre. Le 10 décembre, jour arrêté pour de nouvelles assises, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Le nombre d’électeurs requis n’avait pas été atteint. L’élection n’a donc pas eu lieu. Elle est programmée pour le 28 janvier prochain, si toutes les conditions sont réunies.
Au Cameroun, il est rare que tout se passe comme prévu quand il s’agit d’élections à la tête de certains ordres professionnels. Lorsqu’il ne manque pas de fichier électoral, c’est le quorum qui n’est pas atteint. Dans un regroupement de plus 1000 membres, moins du tiers est généralement inscrit ou à jour. En dehors du génie civil, d’autres cas existent. D’ailleurs avant la réélection de Me Samuel Ename Nkwane à la tête de la Chambre nationale des huissiers de justice et agents d'exécution du Cameroun (CNHJC) le 1er décembre 2022 à Bertoua, le regroupement a connu quelques remous. Chez les médecins, on n’est pas encore sorti de l’auberge. Depuis mars 2022, le remplaçant du Dr Guy Sandjon, président de l’Ordre national des médecins du Cameroun depuis 12 ans, est toujours attendu. L’assemblée générale élective a déjà été reportée trois fois. A l’origine, l’absence de fichier électoral. Situation qui a non seulement bloqué le processus mais aussi causé des mécontentements entre électeurs et candidats. Afin d’éviter un autre rendez-vous manqué comme celui du 29 décembre, le ministre de la Santé publique a confié l’organisation technique et logistique de cette assemblée élective à Electio...
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