Candidatures et investitures : une élection très courue

Alors qu’Elecam attend les dossiers pour les sénatoriales au plus tard le 28 janvier, l’on note une certaine émulation dans plusieurs partis politiques, notamment au RDPC, où plusieurs listes s’affrontent par région.

L’engouement est perceptible. Mais les choses se déroulent sans grand bruit dans les partis d’opposition engagés pour les élections sénatoriales. A l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), à l’Union démocratique du Cameroun (UDC), ou encore au Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), le processus est géré par le sommet et il n’y a pas de listes concurrentes. Si ces formations politiques, contactées hier par CT, se refusent pour l’instant à donner des indices sur l’identité des hommes et des femmes appelées à les représenter pour le scrutin du 12 mars prochain, l’on devine néanmoins quelles régions elles peuvent viser au regard de la couleur politique du collège électoral. Le PCRN devrait ainsi être de la partie dans le Centre, le Littoral et peut-être l’Adamaoua où il a tenu son dernier congrès. L’UNDP a mené des investitures dans les trois régions du septentrion et à l’Est. L’UDC, quant à elle, sera présente à l’Ouest, d’après nos informations. 
L’effervescence est beaucoup plus grande dans les rangs du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), grand favori de cette consultation électorale.  Pour preuve, l’on a enregistré plusieurs candidatures dans les différentes régions. Ainsi, dans le Centre, ce sont sept listes, conduites par des visages bien connus de la scène politique, qui cherchent investiture, notamment : Laurent Nkodo, vice-président du Sénat, jusqu’ici sénateur ; Emmanuel Tabi, ancien directeur de l’Institut des Relations internationales du Cameroun, ou encore Cécile Epondo Fouda, journaliste et ancienne député. L’engouement autour des sénatoriales au sein du RDPC est également perceptible à l’Extrême-Nord. Cinq listes, parmi lesquelles, celle amenée par Martin Amrakaï, sénateur de la dernière législature, s’affrontent. Avec Bladi Malla, ils se sont désolidarisés tous les deux de leurs anciens collègues qui ont préféré repartir ensemble au front. Cette liste est conduite par Mahamat Abdoulkarim. A l’Extrême-Nord, l’on note aussi la présence sur l’une des listes, de la journaliste en service au poste national de la CRTV, Valérie Haïda, par ailleurs présidente de section OFRDPC dans le Mayo-Danay. Du côté du Nord, trois listes...

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