Ernest Mboutchouang : le dernier voyage

Lorsque la dépouille du patriarche Ernest Mboutchouang est déposée à la petite chapelle de la morgue de l’Hôpital général de Yaoundé vers 11h30 vendredi dernier, l’atmosphère est lourde. La famille du défunt, tout comme les amis et connaissances sont affligés. Beaucoup ont du mal à retenir leurs larmes. Mme Chantal Biya, première dame du Cameroun est éplorée. Le défunt était l’époux de sa mère, Rosette Mboutchouang, décédée en 2014. La mort d’Ernest Mboutchouang, le 11 novembre dernier à Paris des suites de maladie, est un coup de plus pour l’épouse du président de la République.
En cette circonstance douloureuse, la grande famille présidentielle et de nombreuses personnalités sont autour d’elle. Aux premiers rangs, Samuel Mvondo Ayolo, directeur du Cabinet civil de la présidence de la République. Plusieurs membres du gouvernement sont également présents. Mais aussi des autorités administratives, municipales, les dames du Cercle des Amis du Cameroun et bien d’autres personnes touchées par le décès d’Ernest Mboutchouang. 
L’archevêque métropolitain de Yaoundé célèbre l’office religieux. Dans cette salle où la tristesse est grande, Mgr Jean Mbarga, apporte une lueur d’espoir. Invitant les uns et autres à penser à Dieu en toutes circonstances. Dans son homélie tirée de l’évangile de Jésus-Christ selon St Jean, le célébrant déclare qu’en accompagnant le défunt, l’on doit être attentif à ce qu’il laisse comme spiritualité, repères et valeurs de foi en Dieu. Ernest Mboutchouang était un grand homme de foi. Il aimait Dieu. C’était un chrétien. Au moment où il entreprend son dernier voyage, insiste Mgr Jean Mbarga, il est important que l’on prie le Seigneur afin qu’il se souvienne de sa foi. Le célébrant dira ainsi que « Dieu lui a fait don d’un destin ineffable. Il lui a été donné d’épouser la mère de la première dame du Cameroun...