Candidatures : des ambitions à la hauteur des moyens

Les listes reçues par Elecam montrent que le RDPC convoite les sièges sur l’ensemble du pays, alors que les autres formations politiques ont ciblé des régions où elles comptent le plus d’électeurs.

Le récapitulatif publié par Elections Cameroon (Elecam) le 30 janvier dernier fait état de 13 partis politiques engagés pour les sénatoriales. A l’issue du dépôt des dossiers de candidatures, l’on note que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) se présente, comme en 2013 et 2018, dans les dix régions du pays qui constituent chacune une circonscription électorale. L’objectif étant évidemment de remporter tous les sièges en jeu. Et c’est plutôt bien parti, puisque le RDPC a d’ores et déjà un boulevard devant lui dans le Sud et le Sud-Ouest, deux régions où il ne compte pas d’adversaires. 
D’autres habitués à cette élection affichent également leurs ambitions. C’est le cas de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) qui se positionne dans quatre régions : Extrême-Nord, Nord, Adamaoua et Est. Des zones du pays où le parti compte une base électorale sur laquelle il compte s’appuyer pour enregistrer un meilleur résultat que lors des précédentes élections. L’Union des populations du Cameroun vise quant à elle cinq régions : Adamaoua, Centre, Littoral, Nord-Ouest et Ouest. Mais nos informations indiquent qu’en dehors des listes transmises par l’équipe du secrétaire général, Pierre Baleguel Nkot, à la direction générale des Elections à Yaoundé, d’autres tendances ont aussi déposé des dossiers de candidatures dans d’autres régions. Situation qui nécessitera l’arbitrage du Conseil électoral d’Elecam. 
Même s’il a perdu beaucoup de terrain, le Social Democratic Front refuse, de son côté, de perdre sans se battre. Le parti de Ni John Fru Ndi veut ainsi grappiller des sièges au S&eacut...

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