Mise en œuvre des projets BIP : ce qui plombe l’exécution

Mauvaise exécution, lenteur dans la passation des marchés et incompétences des entreprises adjudicataires, sont quelques blocages à lever par les collectivités territoriales décentralisées.

Des chantiers abandonnés ou des routes mal reprofilées. Des édifices qui se fissurent quelques mois seulement après leur livraison, des adductions d’eau potable et des connexions électriques en panne quelques jours seulement après la mise en service, etc. La liste de ces réalisations commandées par les collectivités territoriales décentralisées (CTD), mais mal exécutées ou exécutées hors délais est loin d’être exhaustive. Au quotidien, les régions et surtout les communes rencontrent une panoplie de difficultés dans la réalisation des projets de développement communautaires inscrits dans le Budget d’investissement public (BIP).  Pour les cas sus-évoqués, les patrons des exécutifs communaux indexent l’incompétence managériales et financières des entreprises chargées de réaliser les marchés gagnés. La plupart des maires accusent aussi les lenteurs administratives. Notamment l'élaboration tardive et la faible disponibilité des dossiers d’appels d’offre, l’insuffisance et l’arrivée tardive, lorsqu'elles existent, des ressources financières allouées à cet effet. Il en de même des fonds alloués pour le fonctionnement de la commission de passation des marchés. Tous insistent aussi sur le fait qu’en amont, d’autres pesanteurs rentrent de cette corbeille de difficultés. 
Dans une interview accordée à CT en août 2022, Jules Marcellin Ndjaga, administrateur civil principal à la retraite et ancien gouverneur de région, indiquait que la réalisation des projets d’investissement public souffre avant tout de la mauvaise élaboration et d’un déficit de maturati...

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