Amende salée pour les réfractaires !

Flashback. Il y a 20 ans, trouver une place de parking libre au centre-ville de Yaoundé relevait du miracle absolu. Pas moyen de se garer, quand les autres automobilistes avaient déjà parqué leurs voitures dans tous les sens. Nul besoin de dire que c’était pratiquement l’enfer pour la majorité des chauffeurs de la capitale. L’ère des « sabots » et des 25.000 F à payer au service compétent de la Communauté urbaine de Yaoundé en cas d’infraction a tôt fait de ramener tout ce beau monde à l’ordre. Actuellement, chacun réfléchit par deux fois avant d’abandonner leurs véhicules n’importe où. Cette discipline au forceps est le résultat de nombreuses années de travail acharné mené par les responsables de la Communauté urbaine, en collaboration avec les autorités du département du Mfoundi, notamment le préfet et les sous-préfets. Regrettable de le dire, il semble qu’il n’y a que le « fouet » qui fonctionne, que les usagers ne se plient qu’à la dure réalité de la sanction. 
Comment peut-on convaincre ces commerçants effrontés de cesser d’obstruer, par exemple, la magnifique chaussée fraîchement rebâtie du marché Ekounou, dans l’arrondissement de Yaoundé IV ? Et dire que beaucoup d’habitués du tronçon Carrefour Ekounou-Nkomo via le marché pensaient que l’origine de ces embouteillages devenus légendaires au Carrefour et au Marché Ekounou était le fait de la route dégradée. Certes, son état aurait pu expliquer ces bouchons, mais en partie. Car ces files impressionnantes de véhicules auraient pu être résorbées si et seulement si les vendeurs de toutes sortes de babioles et leurs brouettes n’obstruaient pas sans cesse trottoirs et chaussée. Présentez-leur ces différentes boutiques construites à leur attention par les autorités afin de rétablir l’ordre et de laisser respirer la route, ils vous diront d’aller voir ailleurs s’ils y sont. 
Il est no...

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