Désordre urbain : comment briser les résistances
- Par Elise ZIEMINE NGOUMOU
- 03 févr. 2023 14:06
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Malgré des actions menées depuis des années par les autorités, le désordre est un éternel recommencement à Yaoundé.
C’est depuis des années que les autorités essaient de tordre le cou au désordre urbain à Yaoundé. Délimitation des zones de circulation des motos-taxis, des heures de fermeture des débits de boissons, lieux fixés pour les activités des vendeurs à la sauvette etc… Tout ceci afin que la capitale politique du Cameroun soit une cité où il fait bon vivre en tout lieu et en tout temps. En 2012 par exemple, un arrêté conjoint signé du regretté Jean-Claude Tsila, alors préfet du Mfoundi et du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evouna a fixé les zones d’activités des motocycles. Le centre-ville leur a ainsi été strictement interdit. Notamment, la Poste centrale, le Rond-point de la primature, l’axe du Palais des congrès, du Palais de l’Unité, le quartier Bastos et bien d’autres zones résidentielles. Tout comme les voies principales des communes d’arrondissement. L’acte du préfet et du maire enjoint les motos à ne circuler qu’en périphérie.
Mais, plus de 10 ans après cette délimitation, les lignes n’ont presque pas bougé. Les conducteurs de motos-taxis se pavanent toujours au centre-ville, comme si de rien n’était. Brillant par le non-respect du Code de la route et des orientations des forces de l’ordre. Comme eux, les vendeurs à la sauvette boudent leurs sites de recasement. Les multiples actions engagées par les autorités pour les déloger n’ont toujours pas porté des fruits. Le marché Ongola bâti par la Communauté urbaine de Yaoundé sur une superficie avoisinant l'hectare, avec 176 boutiques, 26 boxes, trois hangars de près de 300 places, attend toujours ses occupants. De nombreux « sauveteurs » continuent d’encombrer en toute impunité la Poste centrale, transformée en marché et l’Avenue Kennedy.
Ce n’est donc pas un fait du hasard si le préfet du Mfoundi a convoqué le 25 janvier dernier, les présidents des syndicats des motos-taxis, des tenanciers de débits de boissons, des « sauveteurs » et tous ceux qui excellent dans le registre ...
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