CHAN 2022 : le Sénégal sacré

A égalité à quatre tirs partout, le Sénégal et l’Algérie entame un deuxième tour dans cette séance des tirs au but qui se prolonge. Le stade Nelson Mandela d'Alger a fait le plein de ses 40.784 spectateurs en ce samedi 5 février. Le Sénégalais Ousmane Diouf inaugure la seconde phase. Il tire et marque. Puis, le tir de l'Algérien Ahmed Kendouci échoue sur la barre transversale. Visage rayonnant de joie, le gardien de buts sénégalais, Pape Sy, lève les mains en signe de victoire. Il court retrouver ses coéquipiers. Le match vient de s'achever sur l'avantage du Sénégal par 5 tirs contre 4. Tout heureux, les Lions de la Teranga ont pris le dessus face à l'Algérie devant son public et remportent ainsi cette 7e édition du CHAN. Le premier sacre de son histoire dans cette compétition. C'est finalement le sort qui a tranché l'issue de cette rencontre dont l'identité a tardé à se dessiner.
Dès le coup d'envoi de la rencontre donné par le central gabonais Pierre Ghislain Atcho, les Algériens se jettent dans la bataille. Ils veulent à tout prix prendre l'avantage dès les premières minutes. C'est sans compter sur le dispositif défensif mis en place par Pape Thiaw, le sélectionneur sénégalais. En effet, ses poulains jouent contre la meilleure attaque du tournoi et qui a dans ses rangs, le meilleur buteur, Aymen Mahious (cinq buts). Et ça marche. Totalement cerné, l'artificier algérien a très peu d'espaces. A chaque pressing des Fennecs A', la majorité des Lions de la Teranga locaux se retrouvent dans leur camp. Parfois, avant d'atteindre cette zone, les Sénégalais récupéraient le ballon pour une éventuelle contre-attaque. Sans grand succès. Puis, la nervosité va s'installer et pour calmer tout le monde, le central ne va pas hésiter à attribuer quatre cartons jaunes dans chacune des équipes. Il faut dire que le Gabonais a fait montre de rigueur et de lucidité, ne cédant pas à la pression des joueurs algériens. Surtout que vers la fin du temps réglementaire, les Fennecs A' vont continuer à presser. En vain. Et c'est dans cette ambiance que survient les prolongations, la première depuis le début ...