Auto-emploi : l’appui précieux de l’Etat

« Dans le souci de favoriser votre insertion dans le marché de l’emploi, l’Etat mène des actions qui visent à promouvoir la culture entrepreneuriale, nécessaire à l’autonomisation de la population jeune ». Dixit Paul Biya à ses jeunes compatriotes vendredi dernier à la veille de la célébration de la 57e édition de la fête qui leur est dédiée. Plus qu’un discours, le président de la République entendait faire comprendre à ses jeunes compatriotes que tout est mis en œuvre pour faire face à la forte demande venant du côté des chercheurs d’emplois, dans un environnement économique qui devient de plus en plus difficile, en raison de nombreux aléas externes notamment. On a pu le constater depuis le début des années 1990 avec la crise économique ayant plongé la plupart des pays dans une situation difficile, les possibilités d’absorption de la masse des jeunes diplômés issus du circuit de formation par l’administration publique, se sont considérablement réduites. L’Etat cessait donc d’être la voie royale pour assurer son avenir. Il a ainsi fallu revoir plusieurs choses, non seulement dans la formation des jeunes Camerounais, mais également dans la création de facilités pouvant permettre à ceux-ci de s’insérer dans le milieu socio-professionnel, même dans le cadre de l’auto-emploi. Les programmes dans les cycles secondaire et supérieur ont donc dû subir d’importantes modifications pour s’adapter au nouveau contexte. On est ainsi passé à une professionnalisation des enseignements, en vue de donner aux jeunes, des capacités pouvant lui permettre d’intégrer le milieu du travail, une fois sa formation terminée. De nombreuses initiatives publiques sont donc nées pour faire face à la nouvelle donne. Le Cameroun présente par ailleurs de nombreuses opportunités pouvant permettre aux jeunes de se prendre en main.
Au rang des initiatives instruites par le président de la République, il y a le Plan triennal spécial Jeunes mis sur pied en 2016. Dans son discours de vendredi dernier, le chef de l’Etat est revenu sur le bilan de celui-ci : 11 000 projets financés en faveur des jeunes ; quelques 35 000 emplois directs créés, pour un investissement ayant coûté à l’Etat la bagatelle de 20 milliards de F. Mais avant le Plan triennal spécial Jeunes, il y a eu le Programme d’appui à la jeunesse rurale et urbaine (Pajer-U), créé en 2007 dans le but de combattre efficacement le chômage et la précarité en milieu jeunes. Un peu plus tôt, c’est-à-dire en 2004, il y a eu le Programme d’appui aux acteurs du secteur informel (Piaasi). Il a été créé pour accompagner financièrement les jeunes promoteurs camerounais, avec des appuis oscillant entre 100 000 F et 2 000 000 de F. Autre initiative et non des moindres, il y a le Programme d&rsquo...

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