« Nous avons créé une équipe pluridisciplinaire »

Pr. Vincent de Paul Djientcheu, Directeur général de l’Hôpital général de Yaoundé.

Trois nouvelles transplantations réussies à l’Hôpital général de Yaoundé. Peut-on penser que la machine est définitivement lancée ?
Effectivement. A chaque transplantation, nous nous formons à faire des anastomoses des vaisseaux. Il s’agit du rétablissement de la continuité des vaisseaux et canaux excréteurs (artères, veines, uretère) du donneur sur ceux du receveur. Puisque pendant l’opération, nous déconnectons un rein avec ses vaisseaux dans l’organisme du donneur, pour aller le relier à ceux du receveur. Avec l’habitude, le temps de travail devient court. Pour l’instant, la mayonnaise a pris. 
Les opérations ont-elles été réalisées par des Camerounais cette fois ?
Nous avons créé une équipe pluridisciplinaire de transplantation. Elle est constituée de Camerounais. Nous avons des urologues pour le prélèvement et d’autres pour l’implantation. Nous avons aussi un radiologue et des personnes qui assurent la formation des médecins à l’anastomose. Dans cette liste, il y a aussi deux experts étrangers etc. Nous insistons pour qu’il y ait toujours des experts venant d’ailleurs parce que cela nous permet d’étudier les cas ensemble et de s’assurer que nos protocoles respectent les standards internationaux.
Que doivent faire les personnes intéressées par la transplantation ? 
Tous les jeudis, les malades qui désirent bénéficier d’une transplantation rénale sont attendus à l’Hôpital général de Yaoundé. Les donneurs aussi. On voit s’ils sont éligibles ou non. C’est à ce niveau que la procédure commence. 
Ces opérations sont-elles à la portée du Camerounais moyen ?
Une opération qui va coûter à un couple 6 à 7 millions...

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