Sénatoriales 2023 : le temps de convaincre

Les différents partis politiques engagés dans cette élection comptent user de tous leurs atouts pour séduire les conseillers municipaux et régionaux pour maximiser leurs chances lors du scrutin du 12 mars prochain.

La campagne électorale pour les élections sénatoriales du 12 mars prochain débute samedi, 25 février. Cette date arrêtée par Elections Cameroon est en conformité avec la loi portant Code électoral qui dispose en son article 87, alinéa 1, que la campagne électorale est ouverte à partir du quinzième jour précédant le scrutin. Pour l’instant, les uns et les autres refusent de dévoiler leurs stratégies, même si, au regard de la nature du scrutin, on peut deviner qu’une campagne de proximité sera privilégiée, comme cela s’est vu lors des élections de 2013 et 2018. Parmi les dix partis en lice, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) part avec les faveurs des pronostics. Déjà, c’est la seule formation politique qui a déposé des candidatures sur l’ensemble des 10 circonscriptions électorales que forment les différentes régions. Vient ensuite la coloration politique du collège électoral constitué des conseillers régionaux et municipaux. L’on note à ce niveau que le RDPC contrôle neuf Conseils régionaux sur 10. Le parti dirige par ailleurs 316 communes sur 360. 
Malgré cette nette domination territoriale qui lui donne déjà une certaine avance, le RDPC met déjà en place ses équipes de campagne comme il est de coutume en pareille circonstance. Plus de 200 personnes sont mobilisées au niveau du secrétariat technique et des sous-commissions de la commission nationale créée pour les besoins de la cause. Une réunion au secrétariat général du Comité central est aussi prévue dans les prochains jours pour déployer les équipes sur le terrain. Puisqu’il faut s’éviter des mauvaises surprises, le parti au pouvoir se donne les moyens de réussir sa campagne en consolidant les acquis et en conquérant de nouveaux espaces. D’autant plus que les autres partis comptent bien ne pas se laisser faire. C’est le cas de l’Union nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), également rompue à cette élection et qui présente quatre listes, respectivement dans les régions de l’Extrême-Nord, l&r...

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