Promotion de l’entrepreneuriat : des étudiants à l’école

En 2050, l’Afrique va enregistrer un milliard de jeunes de moins de 18 ans. Ce qui correspond à 40% de toute la population mondiale, selon les projections des experts de l’Institut africain des sciences mathématiques (AIMS). Malheureusement, les Etats africains ne sont pas capables de créer des emplois pour tout le monde. Une situation préoccupante qui a poussé l’AIMS et l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po) via son centre pour l’entrepreneuriat, à mener une étude sur l’amélioration de la formation entrepreneuriale en Afrique. La restitution de ces travaux a donné lieu, hier à Yaoundé, à un renforcement des capacités des étudiants en création d’emploi. « L’entrepreneuriat est une réalité pour le Cameroun et pour l’Afrique. D’où la nécessité d’améliorer la formation de nos entrepreneurs pour qu’ils soient des agents d’innovation et de progrès techniques pour une croissance beaucoup plus élevée », a déclaré Dr Jean-Paul Mvogo, directeur de recherches à Sciences Po. 
Organisée sous le thème « Quelle éducation entrepreneuriale pour stimuler l’entrepreneuriat au Cameroun ? », cette conférence-débat avait pour but de proposer de meilleurs pratiques de formation pour transformer la future génération de diplômés africains en entrepreneurs plus prospères. Présidé par le Pr. Jean-Paul Mbia, conseiller technique N°1 au ministère de l’Enseignement supérieur, ce workshop a permis à une cinquantaine d’étudiants de bénéficier de stratégies susceptibles de les aider à innover dans tous les secteurs d’activités. Ces jeunes et leurs aînés ont échangé sur l’état des lieux de l’écosystème national d’éducation à l’entrepreneuriat, les acteurs, la pertinence des curricula entrepreneuriaux, les difficultés des jeunes entrepreneurs, les politiques mises en œuvres pour les aider et surtou...